Interviewée en juin 2024
Enduro: KTM 125 EXC | Supermoto track: Husqvarna FS 450 | Street: KTM 790 Duke | Tour: KTM 890 SMT & KTM 530 EXC
Interviewée en mai 2024
Track: Yamaha R1 | MX: Yamaha YZ250F & YZ125 | Flat track: YZ450F and TTR125
Interviewée en avril 2024
Track: Yamaha R6 | KTM Super Moto | MX snow bike
Interviewée en mars 2024
"Nous travaillons toujours sur le temps au tour. Tout ce que nous faisons, c'est pour aller plus vite. C'est la chose la plus importante. C'est notre objectif. Il n'est pas nécessaire que ce soit beau ou agréable. Il doit être plus rapide, permettre au pilote d'aller plus vite, permettre aux techniciens, aux ingénieurs qui travaillent sur place, d'être plus rapides. Parfois, ils n'ont que quelques secondes pour analyser, décider et appliquer."
"Quand j'étais petite, je regardais toujours les courses à la télévision. Je me suis toujours vue et j'ai toujours vu mon futur lié à cela, travailler dans la course à moto. Quand j'ai grandi, un jour, j'ai imprimé mon dossier, mon CV et tout, je suis allée au paddock et j'ai commencé à le distribuer à tous les directeurs d'équipe."
"Il y a des obstacles que vous n'avez pas besoin de surmonter. Il suffit de les ignorer : Lorsque j'ai postulé pour un job, j'ai reçu un message "non, parce que vous êtes une femme, les mécaniciens peuvent être distraits au garage". Que peut-on y répondre ? Il n'y a pas de réponse dans cette situation. On se dit simplement que ce n'est pas une bataille à mener."
"Lorsque nous parlons, nous n'apprenons rien parce que c'est quelque chose que nous savons déjà, mais lorsque nous écoutons, nous apprenons."
"Mon travail est ma passion, et ma passion est mon travail. C'est quelque chose qu'on ressent lorsqu'on parle de la moto. C'est cette sorte d'adrénaline qu'on ressent lorsqu'on est dans ce monde. J'aime l'adrénaline de chaque combat et de chaque course. C'est mon moteur, je ne peux pas vivre sans ça."
Interviewée en février 2024
Track: Yamaha R6
"Mon métier n'existe pas en tant que tel. Un tailleur sur mesure qui travaille exclusivement avec du cuir et qui, en plus, fabrique des vêtements techniques, ce métier n'existe pas et c'est vraiment de l'apprentissage par la pratique. L'école professionnelle n'était pas non plus facile pour moi, parce que je devais coudre des sacs pour hommes et des jupes pour femmes, et quand j'étais de retour à la maison, je devais faire une combinaison de course".
"Pour moi, la passion dans une chose, c'est quand je la fais, je suis heureuse à chaque milliseconde. Et la cerise sur le gâteau, c'est ce sentiment indescriptible de liberté - parce qu'on sent tout simplement la paix avec soi-même".
"Si l'on reste courageux et que l'on se donne beaucoup de mal, on avance toujours. Et puis l'obstacle est surmonté un jour ou l'autre et tout va de nouveau bien".
"Je n'ai tout simplement pas peur de tomber et je n'ai pas peur de la douleur, et c'est ainsi que je fais de la moto: J'aime rouler à la limite".
Interviewée en février 2024
Yamaha FZR 400RR | Ducati Monster | Street: Suzuki GS 500
"Mon grand-père était un pilote de Grand Prix dans les années 1950, qui courait sur des circuits comme le TT de l'île de Man, l'équivalent du MotoGP. C'était le père de ma mère. Elle a grandi avec ce sport automobile fou, et cela s'est en quelque sorte transmis, je pense. Donc oui, j'avais le sentiment que je devais être là".
"En tant que mécanicien, il est vraiment important d'avoir une bonne relation avec son pilote, car on ne veut surtout pas le déranger. On veut presque être invisible à ses yeux".
"Je crois vraiment en "si les gens peuvent le voir, ils peuvent l'être", et c'est pourquoi j'essaie de passer le plus de temps possible à faire du bénévolat pour promouvoir les femmes dans l'ingénierie".
"Je n'arrête jamais tant qu'un travail n'est pas terminé. Je reste simplement là pour m'assurer que tout est fait et je vérifie tout très attentivement, car je ne veux pas que quelque chose dont je suis responsable devienne un problème. C'est probablement la raison pour laquelle je suis devenue ingénieure maintenant".
Entretien: Janvier 2024
Track: Suzuki GSXR 600 | Street: Suzuki Gladius SV 650
"Quand j'arrive sur le circuit avec une bière, personne ne pense que je suis ingénieur. Je dis alors toujours quelque chose, par exemple vendeuse. Ça m'amuse simplement de me moquer les gens, parce que c'est ce cliché typique, tu ne peux pas être une femme, savoir faire de la technique et conduire une moto".
"Je suis quelqu'un qui n'aime pas abandonner. Mis dans la tête, alors je dois le finir".
"Il y a ici beaucoup de gens qui aiment l'odeur de l'essence et qui ont simplement du plaisir à vivre".
"Depuis que j'ai 14 ans, je sais que je veux étudier le génie mécanique et j'ai toujours rêvé de travailler dans le domaine de la moto. De plus, quand j'étais enfant, je disais déjà que je déménagerais un jour en Autriche".
Entretien: Janvier 2024
"La passion, c'est un mélange d'émotions - ces émotions qui me font me sentir vivante."
"Je me préoccupe pas vraiment de ce que les gens pensent, pour moi c'était tellement naturel de prendre cette voie-là. En fait je fais juste mon truc."
"La moto, ce n’est pas quelque chose que j'ai découvert un jour par hasard, c'est un truc qui a toujours été en moi."
"Quand tu vois ton pilote rentrer dans les box pendant la course et que t'entends le moteur claquer... et ben, il faut l’accepter. Ça fait partie du jeu."
Entretien: Décembre 2023
Cross: Yamaha 250 4T Cross | Honda 250 2T CR | Suzuki 250 2T RM
"Les suspensions est un sujet en soi. Il faut s'y connaître et c'est ce que j'aime, tu sais, tu as juste besoin d'expérience et tu ne l'auras qu'avec les années".
"Quand quelqu'un arrive avec un problème et qu'il part faire un tour et revient en disant hé, c'est la classe. Cette joie, ce bonheur dans le cœur. C'est pourquoi le feedback des clients est important pour moi, qu'il soit positif ou négatif on peut toujours en tirer des leçons".
"Je suis passionné de moto depuis tout petit j'ai appris à conduire à six ans je ne connais pas d'autre moyen, je ne pourrais pas m'imaginer sans moto".
". ... et j'étais assis là au bord du circuit et j'ai réalisé, hey shit, ça m'a méga manqué" !
Entretien: Novembre 2023
Cross: KTM 250 SXF Factory Edition
"Si quelque chose m'amuse et me plaît et que je réalise "Oh cool, j'en veux plus !", je demande simplement à en avoir plus dans ma vie et cela apparaît effectivement".
"J'aime rouler en moto, c'est en fait pour moi un complément et de nouvelles connaissances pour m'améliorer en tant que technicienne."
"Je n'ai jamais deux journées identiques à la suite parce qu'il y a toujours quelque chose de nouveau qui s'ajoute et c'est ce qui rend mon travail si passionnant. Je suis probablement aussi responsable du fait qu'il ne s'agit pas d'une simple routine".
"On prend 35 000 décisions par jour et on peut ainsi changer sa vie si facilement."
Entretien: Novembre 2023
Track: Suzuki GSX R 57 K6 | Off-piste: Beta RR 2T
"J'ai affaire à des motos tous les jours et je fête ça complètement".
"Cette façon de travailler est super cool, on réfléchit à quelque chose, on change quelque chose, on peut expérimenter et le tester et au final, on ressent vraiment le résultat et qu'on a atteint quelque chose".
"Il n'y a vraiment rien de plus beau dans ma vie. Je ne peux rien faire ou je n'ai encore rien fait dans ma vie, que ce soit des vacances, du sport, des contacts sociaux, qui me comble autant que de rouler en moto .
"Ma mère a toujours dit que la moto était ma drogue. Je n'ai jamais vraiment bu d'alcool ou fait d'autres choses folles, je n'ai pas fait la fête à l'extrême et puis elle disait toujours : oui, mais tu dois rouler à 300 km/h sur la route".
Entretien: Septembre 2023
Bike: Honda CBR 600RR PC 40
"Je suis quelqu'un qui aime savoir exactement ce qui se passe et je trouve que plus on s'investit, plus c'est intéressant et passionnant".
"Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui ont décidé de se lancer dans le développement de motos pour ensuite passer leurs journées au bureau. Ils ont tous quelque part aussi une passion pour le produit et le mode de vie".
"Il faut aussi parfois faire des choses qui ne se trouvent pas dans la zone de confort, simplement essayer quelque chose, prendre des décisions soi-même, faire des choses soi-même".
"Je me sens certes très bien dans un environnement masculin, mais je trouverais en fait très bien d'avoir aussi quelques femmes de plus dans la profession, qui se passionnent aussi pour le sujet".
Entretien: Août 2023
Jenny
Street: Husqvarna NUDA 900 / Husqvarna 510 SM - Track: Yamaha R6
"... elle a de toute façon un transpondeur de son copain dessus - oui non, si c'était le cas, mon copain devrait prendre le transpondeur de moi"
"J'essaie d'être aussi raisonnable que possible dans ma vie et dans la course, j'essaie toujours de tout calculer à 100 %, qu'est-ce qui est rentable et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Si je vois que le risque est trop élevé, je ne le fais pas".
"Je suis apparemment une personne qui freine peu. Donc d'après mes plaquettes de frein, c'est vraiment le cas, parce que si je les ai dans ma moto de course pendant trois ans et que je les jette ensuite juste pour me donner bonne conscience".
"J'ai un style de conduite qui consiste à ne pas accélérer aussi longtemps et à freiner moins. En revanche, je prends beaucoup de vitesse dans les virages. La vitesse en virage est très élevée. J'ai tellement confiance en la roue avant que je peux le faire aussi".
Entretien: Août 2023
Les news | Le projet | Les femmes | L'équipe | L'origine | Les partenaires | Contact